Sans surprises, 2020 aura été une année qui aura marqué les esprits à tous les niveaux. Je ne vais pas tous les énumérer car ce n’est pas le sujet mais nombreux sont ceux qui auront souffert au niveau professionnel et personnel. Passion Trail est avant tout un espace où l’on parle trail et je sais que la plupart des courses annulées en ont déçu et démotivé plus d’un… Bref, on va essayer de laisser tout ça derrière et être optimiste pour 2021 en espérant que l’on puisse cette fois-ci aller au bout de nos projets quel qu’ils soient.
Annulé l’année dernière, c’est donc en date du 27 juin que je serai présent sur la ligne de départ du Marathon du Mont Blanc (MMB), le format 42km.
Qu’est-ce que cela représentera réellement ? Comment vais-je me préparer ? Sur combien de temps ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.
Le MMB existe en plusieurs formats, les deux principaux étant le 90km et le 42km. C’est sur ce dernier que je me présenterai sur la ligne de départ le 27 juin (en espérant que tout se passe bien).
En quelques chiffres cela représente donc une distance de 42km avec 2750m de D+ dont près de 1000 seront accomplis sur une distance de 6km lors de l’ascension de Vallorcine. Le D- quant à lui ne sera pas égal au D+ et sera d’environ 1700m.
Le record est détenu par un certain Kilian Jornet en 3h54’ et c’est bien entendu l’objectif de ma préparation : exploser ce temps en descendant sous la barre des 3h50’. Une fois cet objectif atteint j’éteindrai mon réveil, prendrai mon petit déj et j’irai m’entrainer dans l’espoir de passer au moins la ligne d’arriver en moins de 6H30.
LES DIFFICULTÉS DU PARCOURS
En dehors de la distance, le dénivelé restera un paramètre de difficulté notable à prendre en compte. De plus le facteur de l’altitude viendra interférer dans la partie car vivant au niveau 0, mes aptitudes sont grandement réduites lorsque je dépasse les 1500m et c’est exactement l’altitude moyenne de la course avec un point culminant à près de 2200m au sommet de Vallorcine.
MA PRÉPARATION
ACCOMPAGNÉ PAR UNE ÉQUIPE DE COACHING TRAIL
Si tu me suis déjà sur les réseaux sociaux, tu as peut-être déjà vu mes story Instagram et notamment l’onglet sur mon profil intitulé « MMB 2021 » ou j’y archive toutes les séquences vidéos relatives à ma préparation pour le Marathon du Mont Blanc et je t’invite d’ailleurs à me rejoindre pour suivre en temps réel mes phases préparatives.
J’ai commencé à travailler les fondations de ma préparation depuis le mois de novembre ou j’ai délibérément accentué mes séances sur du foncier à des allures relativement faibles tout en augmentant les volumes progressivement. Une fois les bases posées j’avais pour intention de confectionner mon propre plan me menant jusqu’au jour J sauf que, cette fois-ci, j’ai pris la décision de me faire accompagner pour explorer une nouvelle approche de l’entrainement. En effet j’ai fait appel à l’équipe de « BillaTraining » qui propose une préparation au ressenti, c’est-à-dire se fier à ses propres sensations pendant la séance au lieu de tenir compte des données de mesure en temps réel comme la fréquence cardiaque ou la puissance. BillaTraining a été créé entre autres par Véronique Billat. Ceux qui s’intéressent un peu à la littérature scientifique dans la physiologie du sport, notamment dans les sports d’endurance savent forcément de qui il s’agit, pour les autres, Véronique Billat est une experte dans la physiologie de l’effort. Elle est d’ailleurs l’auteur de nombreux articles scientifiques ainsi que de livres traitant de ce sujet. Bref, si ce n’est pas déjà fait, je t’invite vivement à jeter un coup d’œil sur ses travaux car ils sont très enrichissants.
POURQUOI ME FAIRE COACHER ?
Quel est l’intérêt de tout cela ? Et bien ce qui m’a séduit dans cette approche c’est le fait que pour mener à bien cette préparation, il faudra absolument que j’apprenne à me recentrer sur moi-même et à gérer tout le spectre de l’intensité de l’effort avec pour seul et unique outil « mon propre ressenti ». Le principe se résume tout simplement à catégoriser cet effort en trois niveaux, à savoir facile, moyen et dur. Lors la séance, j’utiliserai tout de même ma montre GPS pour chronométrer les répétitions ou les blocs tout en les enregistrant, ce qui me permettra par la suite de les analyser plus en profondeur avec mon coach.
C’est un exercice qui n’est pas vraiment facile car lorsque l’on s’entraine avec des paramètres comme l’allure, la FC ou bien la puissance, on devient rapidement dépendant de notre montre GPS et à terme, on perd à mon avis cette connexion avec notre propre corps et ressenti. Je suis de ceux qui pensent aujourd’hui que quel que soit le sport, il faut effectuer les séances au ressenti tout en enregistrant les mesures pour analyser les données par la suite. D’ailleurs pour ne citer que Kilian Jornet, ce dernier dit clairement qu’il peut deviner ses pulsations cardiaques au battement près. La montre ne lui sert que de dispositif pour mesurer le temps et enregistrer les données.
PLAN D’ENTRAINEMENT
Je ne vais pas te donner les détails précis de mon plan d’entrainement comme j’ai pu le faire l’année dernière mais sache qu’il va tout de même reprendre les deux axes tels que je les avais établis la première fois. Février et mars seront des mois destinés au développement des qualités de vitesse alors que les autres mois restants auront pour but de développer les qualités spécifiques pour la course et plus précisément au profil qui m’attend à savoir 42km pour 2700m de D+.
Durant ce long cycle qui m’attend je passerai évidemment par de l’entrainement croisé, en l’occurrence du ski de randonnée. Je me rendrai aussi sur place à Chamonix un bon mois avant l’échéance pour faire une reconnaissance du parcours et bien entendu tu sais très bien qu’en parallèle il y aura du renforcement musculaire. C’est un aspect vraiment important pour moi et je tacherai de m’en servir comme un atout supplémentaire qui me permettra d’atteindre mon objectif.
REJOINS-MOI SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
J’ai déjà commencé cette préparation et tu peux la suivre en partie en me suivant sur les réseaux sociaux et notamment dans les story. Elles seront archivées sur mon compte Instagram dans l’onglet MMB 2021 ! Donc n’hésite pas à me rejoindre, à t’abonner et à me poser des questions si tu en as.
CONCLUSION
Et voilà, maintenant on croise tous les doigts pour cette année 2021, en espérant en priorité que nous puissions traverser cette période sans encombre au niveau santé. Ensuite bien évidemment on espère aussi que le calendrier des courses ne sera pas trop chamboulé et que tout le monde pourra profiter de ces petits moments qui font qu’on kiffe ce sport.
On se dit à très vite pour une prochaine vidéo, et d’ici là n’oublie pas, ne reste pas en bas, prends de la hauteur !