Si tu as cliqué sur cette vidéo, c’est probablement parce que le titre a attiré ton attention. Et pour être clair dès le début : non, ce n’est ni du putaclic, ni une provocation envers les vegans. Il s’agit simplement d’un fait que je veux partager avec toi aujourd’hui.

Je précise bien « partager », car ce que je vais te présenter ici repose uniquement sur mon expérience personnelle. En aucun cas je ne prétends détenir une vérité absolue, ni inciter qui que ce soit à adopter mon mode de vie. Chacun est libre de penser et d’agir selon ses convictions.

Dans cette vidéo, je vais donc te parler de mon régime alimentaire, qui repose principalement sur la consommation de viande rouge, et t’expliquer pourquoi et comment j’en suis venu à adopter une telle alimentation.

 


 

MES PROBLÈMES DIGESTIFS

Pour initier tout ça, je vais commencer tout d’abord par parler de mes antécédents au niveau des troubles digestifs, parce que si j’en suis arrivé là, c’est qu’il y avait bien une raison. Et cette raison, c’était que j’en avais marre d’avoir des inflammations au niveau des intestins. Je savais que lorsque je mangeais certains légumes ou légumineuses, j’allais rencontrer ce genre de désagrément. Mais bon… de tout temps, j’ai été bercé par les bienfaits et vertus de ce que les légumes et légumineuses pouvaient nous apporter. Donc, non seulement j’adorais ça, mais en plus, c’était censé être bon pour la santé.

Et oui, d’ailleurs, j’adorais et adore toujours les légumes en tout genre, et ce n’est pas du tout parce que ça ne me plaisait pas que je les ai zappés de mon alimentation aujourd’hui. Quand je dis « totalement zappés », c’est faux puisqu’il m’arrive exceptionnellement de manger des plats que j’adore, comme des aubergines à la parmesane, de la soupe au pistou et bien d’autres plats…

Mais pour revenir à mes problèmes intestinaux, en fait, pendant des années, j’avais pris ces troubles-là comme quelque chose avec lequel je devais vivre, mais j’avais tort. Ce n’était pas normal. Il fallait bien faire le constat et me rendre à l’évidence que la plupart des légumes étaient plus une source de problèmes pour moi qu’une source de bien-être.

 

CONSULTATIONS CHEZ LES MÉDECINS SPÉCIALISTES

Donc, première étape logique pour résoudre un problème d’ordre médical : je consulte !
Je me rends donc chez un spécialiste, un gastro-entérologue plus précisément. Je lui fais part de mes soucis, il me pose diverses questions et me propose de faire une fibroscopie et une coloscopie, chose que j’accepte. Ces examens ne révéleront rien de concluant, si ce n’est une ébauche d’hernie hiatale et un intestin grêle légèrement enflammé, mais vraiment rien qui puisse réellement fonder une quelconque hypothèse sur mes troubles.

Néanmoins, à la sortie de cet examen, quelques conseils m’ont été prodigués, par exemple sur la consommation de produits laitiers, de produits contenant du gluten, ou encore sur l’idée d’essayer de manger certains légumes selon une préparation bien spécifique pour atténuer leur côté « indigestes ». Bref, je sors de là avec, malheureusement, peu de réponses. Donc, comme je ne suis pas du genre à baisser les bras, j’ai décidé de faire ma petite enquête.

 

L’ÉTAT DES LIEUX

LISTE DES PRODUITS INFLAMMATOIRES

Pour commencer, j’ai décidé de faire très simple : j’allais d’abord faire une liste de tous les aliments qui me causaient des troubles intestinaux. Ni plus, ni moins. À chaque repas, je mangeais et notais s’il y avait un quelconque signe d’inflammation, et puis c’est tout.

Bien entendu, pas de surprise, mais la liste était très longue : toutes les sortes de choux, toutes les légumineuses, les aubergines, les oignons, l’ail, la salade verte… Voilà… ouais, ce n’est pas ouf, effectivement. Et d’ailleurs, je précise que même les patates me causent des troubles intestinaux.

Outre les légumes, j’avais aussi remarqué que tout ce qui était à base de blé, comme le pain ou les pâtes, avait tendance à me faire gonfler le ventre. Pas forcément de douleur, mais toujours des sensations désagréables de ballonnement.

Et pour finir, je ne te parle même pas de tout ce qui contient des conservateurs et des produits à base de sucre raffiné, comme tous les gâteaux ou autres plats préparés industriels.

LISTE DES PRODUITS TOLÉRÉS

Une fois la liste des produits non désirables établie, j’ai rapidement dressé, en gros, la liste de tous les aliments qu’il me restait et que je pouvais consommer : quasiment tous les fruits, même si j’ai quelques soucis avec les bananes. En légumes, il me reste les courgettes, les concombres et les carottes. Il y a aussi les œufs, le riz, les viandes et le poisson.

 

REMISE EN QUESTION DE MES CONNAISSANCES

Désormais, je sais ce qu’il faut absolument éviter de manger si je souhaite me débarrasser de mes troubles intestinaux. Ça, c’est ok ! Mais comment vais-je m’y prendre maintenant ? Parce que tout est remis en question pour moi. Manger sans légumes, sans fibres, sans cette source de vitamines et de minéraux… comment vais-je faire ? Est-ce que je ne vais pas faire face à des carences ? Est-ce que je vais pouvoir aller aux toilettes normalement ? Ben ouais, ça semble très bête et ça peut faire sourire dit comme ça, mais sans être un expert en la matière, j’ai mes connaissances de base en nutrition, et j’ai appris que s’il y a peu de fibres dans ton alimentation, ça ne va pas être foufou pour aller régulièrement aux toilettes. Donc voilà où j’en suis réellement.

C’est donc l’heure de me renseigner et de faire mes propres recherches sur des personnes qui seraient éventuellement touchées par les mêmes symptômes que les miens. Et sans être vraiment surpris, j’ai vu que j’étais trèèèèès loin d’être un cas isolé.

LE CAS DES FODMAP

Je tombe très rapidement sur le terme de « FODMAP ». Sans entrer dans les détails, il s’agit d’un groupe de molécules d’hydrates de carbone (qu’on va appeler très simplement « sucres ») qu’on retrouve dans la nourriture de tous les jours. Eh bien, il faut savoir que de nombreuses personnes sont intolérantes à ces sucres et les digèrent mal. En fait, les bactéries présentes dans nos intestins vont entraîner un processus de fermentation qui produit du liquide et des gaz, lesquels vont eux-mêmes dilater les intestins. Chez certains individus, comme moi, cette réaction est exagérée et crée des troubles intestinaux. Voilà donc pour l’explication très simplifiée.

Ensuite, quand je fais la liste des aliments riches et pauvres en FODMAP, il y a certaines indications paradoxales pour moi. Exemple : un des aliments qualifiés à haute teneur en FODMAP, comme la betterave, ne me pose aucun trouble digestif, contrairement au poivron ou à la pomme de terre, qui eux sont des aliments à teneur faible.

Donc, je comprends qu’il se passe certainement quelque chose avec mes intestins, qu’il y a des intolérances, mais je ne peux pas affirmer qu’il s’agit exactement du même syndrome évoqué juste avant.

 

COMMENT PALIER AUX MANQUES DE FIBRES ET MINÉRAUX ?

Il y a donc une grande variété de légumes que je ne tolère pas. Et si je n’en mange plus quotidiennement comme je pouvais le faire, comment vais-je pouvoir m’approvisionner pour ne pas être carencé en fibres, en vitamines et en minéraux ?

Et c’est finalement à partir de ce moment-là que je vais découvrir de nombreuses informations, toutes aussi pertinentes les unes que les autres, qui vont me forcer à revisiter et repenser le dogme de l’alimentation tel qu’on nous le présente depuis qu’on est nés.

La question qui va suivre a été pour moi très simple et brutale, mais tellement logique et parlante : « Comment font les populations inuites ou celles vivant dans les pays très froids, comme dans la région des Iakouties en Russie, pour manger des fibres et des vitamines alors qu’elles ne consomment essentiellement que de la viande et des poissons gras ? » Comme dirait Denis : « AH ! »
Ben ouais ! Comment je n’ai jamais pu me poser la question ? C’est fou ça ! Ces mecs mangent du poisson et de la viande 365 jours par an et personne ne vient leur dire : « Les gars, attention ! Pas assez de fibres dans votre alimentation, vous allez chier des parpaings de 20, ça va vous faire bizarre ! »
Et non, en fait ! Parce que leur transit fonctionne super bien ! Tellement bien que ça peut mettre très rapidement les recommandations de l’OMS en PLS.

Je suis ensuite tombé sur une vidéo d’un entretien avec Frédéric Delavier où il avançait quelque chose de très pertinent : nous héritons d’un patrimoine génétique avec toutes les adaptations que nos ancêtres ont pu assimiler au cours des siècles. Et du coup, ça vaut aussi pour le système digestif. Tu fais venir un Inuit manger de la salade et des légumes tous les jours du jour au lendemain… je ne donne pas cher de sa peau.

 

DÉCOUVERTE DU RÉGIME CARNIVORE ET DE SES AVANTAGES

Je me suis donc dit : « OK, allons chercher des articles et de la documentation sur le régime carnivore, ses avantages et ses inconvénients. » Bien sûr, comme je m’y attendais, je suis tombé sur de nombreuses informations affirmant que ce type d’alimentation présente des risques : augmentation des chances de développer un cancer du côlon, inflammation chronique, constipation, problèmes rénaux… Bref, rien de nouveau, je connaissais déjà la plupart de ces mises en garde. Pourtant, je savais aussi que le régime carnivore existe et que de nombreuses personnes le pratiquent depuis des années avec des résultats positifs.

Lors de mes recherches, je suis rapidement tombé sur le livre du Dr Shawn Baker. Malheureusement, il n’est disponible qu’en anglais (mais j’ai inclus un lien vers un résumé ultra détaillé). Le contenu de ce livre est extrêmement riche et pertinent à mes yeux. Shawn Baker est à la base un sportif assidu, passionné par la science du sport, et notamment par celle de la nutrition. Il a expérimenté le régime cétogène sur lui-même et l’a également promu auprès de ses patients. Cependant, il est devenu un médecin controversé dans sa profession et a perdu son droit d’exercer en 2017, ses méthodes peu conventionnelles étant en désaccord avec certains lobbies pharmaceutiques. Mais ça, c’est une autre histoire…

J’ai ensuite découvert le Dr Anthony Chaffee, un neurologue qui pratique le régime carnivore depuis deux décennies. Il partage son expérience et ses connaissances accumulées au fil des années. Si tu cherches des informations sur lui, tu n’auras pas de mal à en trouver. Il possède même une chaîne YouTube. Je te conseille notamment une interview sous-titrée en français qu’il a donnée sur la chaîne de Jack Vanbergen (je te laisse un lien si ça t’intéresse).

Je ne vais pas détailler ici tout leur point de vue, car ce serait bien trop long. Cependant, je recommande à ceux qui sont curieux de faire leurs propres recherches à leur sujet. Pour résumer, voici les principaux arguments qu’ils avancent :

  • Selon eux, l’homme a essentiellement besoin de protéines et de lipides pour survivre. Les fruits peuvent être consommés en petites quantités, mais les légumes, les graines et leurs produits dérivés (comme les huiles), ainsi que le sucre raffiné, sont à proscrire.
  • Ils remettent en question les études affirmant que la surconsommation de viande rouge entraîne un risque accru de maladies cardiovasculaires, et dénoncent l’influence des lobbies de l’industrie du sucre, qui génèrent à eux seuls 1,3 milliard de dollars par an rien qu’aux États-Unis.

Avant de continuer, je tiens à préciser que tout ce que je partage ici est lié à mon expérience personnelle dans le cadre de la recherche de solutions pour mes problèmes digestifs. En aucun cas je ne fais la promotion du régime carnivore, et je ne prétends pas que c’est une solution miracle applicable à tout le monde.

Après avoir accumulé toutes ces informations sur le régime carnivore et découvert à quel point nos idées sur l’alimentation sont influencées et formatées, je me suis dit : « Allez, on tente ! »
J’ai lu tellement de témoignages incroyables sur les bienfaits de ce régime pour des personnes souffrant de maladies chroniques que cela m’a vraiment motivé à essayer moi aussi.

MISE EN PLACE DE MON PROPRE RÉGIME

Que ce soit le Dr Shawn Baker ou le Dr Anthony Chaffee, chacun précise dans ses témoignages qu’il n’est pas obligatoire de suivre un régime 100 % carnivore. Même s’ils considèrent que les meilleures sources de nutriments, notamment en termes de lipides, se trouvent dans la viande rouge, ils expliquent que la viande blanche, les œufs, le poisson ou les fruits peuvent parfaitement s’intégrer à une alimentation équilibrée pour ceux qui le souhaitent. L’essentiel, selon eux, est d’adopter une transition progressive, sans excès, et de trouver ce qui correspond à chacun.

Pour être honnête, j’ai voulu commencer directement par un régime 100 % carnivore. Mais au bout d’une semaine, j’ai très vite déchanté. J’ai donc réintroduit dans mon alimentation tout ce que j’aimais et qui ne me causait aucun symptôme digestif : les œufs, le poisson, les fruits et toutes les viandes.

Voici à quoi ressemble une journée type de ma diète actuelle :

  • Petit-déjeuner : 3 œufs brouillés au beurre, un ou deux kiwis (avec ou sans la peau) et un expresso.
  • Déjeuner : 350 g à 500 g de viande rouge, accompagnée de moutarde et parfois d’un peu de ketchup. Les morceaux varient : viande hachée (5 % de matière grasse), bavette, entrecôte, côte de bœuf, faux-filet, etc.
  • Dîner : Généralement similaire au déjeuner.
  • Collations : Si j’ai faim dans la journée, je privilégie des fruits de saison.

Oui, je sais, ce n’est pas le régime le plus varié ou « sexy ». Mais je m’accorde des variations, comme intégrer du poisson, du poulet rôti ou des sushis. Et, bien sûr, je me fais plaisir quand je suis invité ou lorsque mon père prépare des plats que j’adore – comme je l’avais mentionné au début.

En résumé, je reste assez flexible. Je ne suis pas strictement carnivore, mais je me suis rapproché d’une version adaptée à mes besoins et à mes goûts. Mon objectif final était de trouver un équilibre parfait entre le plaisir de manger et une digestion sans symptômes.

 

RÉGIME CARNIVORE DANS LA PRATIQUE DES SPORTS DE FORCE ET D’ENDURANCE

Il est important que je partage comment j’ai adapté mon régime alimentaire à la pratique de la musculation, mais surtout à la course à pied et au trail running.

Quand les volumes d’entraînement augmentent, notamment en trail avec des sorties longues pendant la saison, je ne peux pas me contenter uniquement d’apports protéiques et lipidiques. Mon corps a besoin de glucides pour fonctionner correctement, et ces besoins varient en fonction des journées.

APPORT GLUCIDIQUE LORS DES SORTIES LONGUES ET SÉANCES DE QUALITÉ

Quand mes sorties longues dépassent deux heures ou que mes séances de qualité atteignent un volume important, je dois porter une attention particulière à ma récupération, notamment via l’alimentation. Un apport suffisant en glucides est essentiel pour me permettre d’enchaîner les entraînements efficacement.

Voici comment j’ajuste mon régime alimentaire :

  • Pendant l’effort : Je conserve la base de mon régime initial et ajoute des ravitaillements sous forme de gels ou de compotes.
  • Après l’effort : Je prépare généralement un plat contenant des glucides. Mon choix préféré reste les sushis : j’en mange entre 12 et 18 pièces. C’est un aliment que j’adore, et niveau digestion, ça passe très bien.
  • Autres options : Il m’arrive aussi de consommer du riz ou du pain (généralement au levain) accompagné d’un peu de beurre.

En résumé, j’utilise ces ajouts pour refaire mes stocks de glycogène pendant les périodes d’entraînement plus intensives.

SUIVI DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES

Honnêtement, je ne compte pas précisément les quantités que je consomme. Je me fie à mes sensations et à ma faim pour ajuster mes apports. Si je mange trop peu, mon corps me le fait rapidement savoir : j’ai des fringales et des symptômes de fatigue, parfois assez marqués.

Quand cela arrive, je sais que j’ai mal géré ma récupération alimentaire et qu’il faut que je réévalue les quantités de glucides que je consomme. Ces ajustements sont essentiels pour maintenir un bon niveau de performance et éviter les baisses de régime.

HYDRATATION

Un point essentiel à souligner dans ce type de régime est l’hydratation. Je privilégie désormais une eau riche en micronutriments (magnésium, sodium, etc.) et je ne consomme presque plus d’eau du robinet. Cela peut sembler inhabituel, mais un régime principalement basé sur la viande exige une hydratation complète et riche en minéraux, car les protéines sont plus complexes à métaboliser.

Ainsi, je bois de l’eau pétillante à tous mes repas, mais aussi pendant mes entraînements. Cette habitude m’aide à maintenir un équilibre en minéraux et à optimiser ma récupération.

FLEXIBILITÉ AVANT TOUT

La routine alimentaire que je suis aujourd’hui n’a rien d’hyper stricte, contrairement à ce que j’ai pu voir chez certains, comme Jordan PETERSON ou sa fille Michaela. Tous deux souffraient de maladies chroniques sévères et, après avoir testé divers traitements, thérapies et régimes, ils ont constaté que seule une alimentation 100 % carnivore à base de viande de bœuf leur permettait de se débarrasser de leurs pathologies.

Pour ma part, je n’étais pas du tout dans cette situation. Je n’ai jamais eu envie de tout rayer de mon répertoire alimentaire, car l’idée de supprimer certains aliments que j’aimais, comme les légumes, me rebutait. J’ai donc décidé de maintenir dans mon alimentation tout ce que je digérais bien et que j’aimais manger. Sans ça, je trouve que ce n’est pas tenable sur le long terme.

Par ailleurs, je reste flexible lors d’occasions spéciales, comme des repas de famille ou des anniversaires. Dans ces moments, je fais des exceptions. Oui, je sais que je risque d’être un peu dérangé digestivement pendant les 24 heures suivantes, mais honnêtement, ça en vaut la peine. Partager de bons plats et des pâtisseries avec ses proches, surtout quand c’est vraiment bon, reste un vrai plaisir !

LES IMPACTS SUR LA SANTÉ

Si tu écoutes cette vidéo depuis le début, tu pourrais te dire : « Encore un fou qui joue avec sa santé pour faire parler de lui ou faire des vidéos… » C’est une réaction légitime, vu toutes les idées reçues sur ce type de régime alimentaire, véhiculées depuis des décennies. Moi-même, je pensais comme ça il y a encore peu de temps. J’avais même fortement réduit ma consommation de viande, convaincu que c’était mieux pour ma santé.

Mais après avoir approfondi mes recherches, testé cette approche et observé les résultats… pour moi, le verdict est sans appel. Je me sens bien mieux aujourd’hui, à tous les niveaux :

  • Performance physique : Je perds beaucoup moins de masse musculaire, même en été, pendant mes périodes d’entraînement intensif en trail.
  • Appétit régulé : Je ne ressens plus ces fringales incontrôlables.
  • Santé digestive : Mes problèmes digestifs se sont grandement atténués, et c’était ma principale motivation pour franchir le cap.

Pour ceux qui s’inquiètent pour ma santé cardiovasculaire ou mon cholestérol, sachez que j’ai réalisé un bilan sanguin un an après avoir commencé ce régime à base de viande rouge, et les résultats sont très clairs. Comme le souligne le Dr CHAFFEE dans une interview (lien en description), le rapport entre les triglycérides et le cholestérol HDL est un bon indicateur de santé cardiovasculaire. Plus ce ratio est supérieur à 1, moins on est exposé aux risques de maladies cardiovasculaires. Dans mon cas, ce ratio est supérieur à 3, ce qui est excellent.

LE GRAS N’EST PAS UN ENNEMI

Encore aujourd’hui, le gras dans l’alimentation a une connotation péjorative. Il est souvent associé à la malbouffe, à la prise de poids, à l’accumulation de graisses… On connaît bien cette idée. C’est encore plus flagrant quand on parle des graisses saturées, souvent d’origine animale, comme celles présentes dans la viande rouge. On leur attribue la responsabilité de faire monter le mauvais cholestérol. Mais pour commencer, ce n’est pas mon cas. De plus, il semble que l’augmentation du mauvais cholestérol ne soit pas uniquement liée à une surconsommation de graisses saturées, mais plutôt à l’association de ces graisses avec des produits transformés ou des aliments contenant du sucre raffiné.

 

CONCLUSION

Voilà ce que je peux dire sur mon expérience avec ce régime basé principalement sur la viande rouge. J’ai adapté ce mode d’alimentation à mes besoins, et il me convient. Même si je ne varie plus autant les saveurs qu’auparavant, notamment en raison de l’absence de légumes en accompagnement, je me réconforte en sachant que j’ai éliminé les aliments qui me causaient des troubles intestinaux.

Avant de conclure, je tiens à nuancer les propos des Drs BAKER et CHAFFEE, qui estiment que l’homme pourrait se contenter uniquement de viande et de bons lipides pour survivre. Comme le souligne à juste titre Frédéric DELAVIER, un Inuite pourrait sans doute suivre ce type de régime sans problème, mais qu’en est-il des populations vivant en Asie du Sud, en Inde par exemple, où les régimes sont principalement basés sur des condiments d’origine végétale depuis des siècles ? La réponse est difficile à dire…

Je me doute que cette vidéo soulèvera de nombreuses questions, et pour cela, il y a l’espace commentaire. Tant que les échanges sont argumentés et constructifs, je serai ravi de discuter sans souci.

Je ne manquerai pas de vous faire des mises à jour via des shorts ou des reels, à condition bien sûr que je ne succombe pas d’un infarctus ou d’un cancer du côlon d’ici là…

 

⏬️ Liens relatifs à la vidéo ⏬️

👉🏻 Résumé détaillé du livre de Shawn BAKER sur Carnivore Attitude https://carnivoreattitude.com/the-car…
👉🏻 Interview d’Anthony CHAFFEE par Jack VANBERGEN sur sa chaine YouTube
   • Ce médecin pense que nous devrions to…  
👉🏻 Intervention de Frédéric DELAVIER sur le patrimoine génétique digestif    • Mangez en fonction de votre génétique.