Aujourd’hui le sujet de la vidéo sera un peu inhabituel. Cela fait maintenant un petit moment que je souhaitais aborder ce thème et vu le nombre de personnes qui tentent de s’abonner à mon profil Strava, je me suis dit qu’il était temps de prendre quelques minutes et d’aborder un sujet qui sera plus d’ordre social que sportif même si les deux sont liés pour le coup. Depuis quelques années maintenant j’ai pu constater comme de nombreuses personnes professant dans le domaine du sport, l’évolution et l’importance des réseaux sociaux. Cela touche aussi bien les professionnels que les amateurs. Bien que le but initial de ces plateformes soit à la base le partage, force est de constater qu’au fil du temps l’usage et le partage de ces données peuvent avoir une tendance malsaine.

Aujourd’hui je vais donc prendre quelques minutes pour t’expliquer entre autres pourquoi je ne poste pas publiquement mes séances et comment le partage de ces informations peut parfois devenir malsain.

 


 

NOUS SOMMES TOUS DIFFÉRENTS

Déjà il faut comprendre que nous avons tous un profil et des motivations nous poussant à faire du sport qui sont différents. D’ailleurs lorsqu’un athlète m’interpelle sur la préparation physique, je lui pose rapidement quelques questions qui sont non seulement d’ordre sportive, physique mais aussi d’ordre sociale et psychologique. Dans le trail c’est exactement la même chose : Pourquoi le trail ? Quelles sont tes motivations ? Tu le fais pour toi ou pour les autres ? Besoin de reconnaissance ? Esprit de compétition ? Envie de dépasser l’autre ou toi-même ?… bref, une batterie de questions auxquelles il faudra répondre de façon la plus honnête afin d’établir un profil qui aidera le coach à prendre des décisions pour la préparation et son suivi.

Parmi ces profils, certains, pour ne pas dire une majorité, et j’en fais partie, sont plus ou moins influençables. D’ailleurs si ce n’était pas le cas, dis-toi que les campagnes marketing des grandes marques auraient du mal à nous séduire pour acheter leurs produits. Les réseaux sociaux sont largement utilisés aujourd’hui pour nous atteindre et on ne peut que constater que le résultat est probant.

Ensuite parmi tout ce large spectre de la population, tu auras des personnes beaucoup plus sensibles aux informations emmagasinées du coups, les conséquences peuvent avoir un impact autant bénéfique que dévastateur.

 

 

PARTAGE OU BESOIN DE RECONNAISSANCE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ?

A des niveaux bien différents, nous recherchons tous à un moment ou un autre, la reconnaissance de l’autre. Auprès de la famille, des amis ou d’une catégorie de personne… c’est humain et cela a pour but de nous rassurer par rapport à l’objectif fixé.

Malheureusement ce besoin de reconnaissance peut avoir des effets délétères chez certains et c’est ce qui m’a poussé entre autres à ne pas partager de façon systématique les séances que je peux faire au fil des semaines.

L’impact que peut provoquer aussi une poignée de narcissique en faisant croire à des perfs incroyables alors qu’elles sont douteuses, n’est pas à négliger non plus. Bien entendu, poster une photo avec des chiffres en dessous ne prouve rien et il ne faut surtout pas se laisser berner ou démotiver en se comparant !

Oui se comparer à quelqu’un, à un athlète est tout ce qu’il y a de plus naturel mais il faut juste rester rationnel et prendre les bonnes décisions en conséquence. Si tu fais les choses dans cet ordre alors la comparaison te motivera à aller de l’avant, à progresser. Par exemple si tu vois Kilian Jornet courir et évoluer sur des crêtes vertigineuses à des vitesses incroyables et que tu te dis « wahou je veux faire pareil » alors donne toi les moyens d’y parvenir progressivement et surtout, fais-le à ton niveau. Si tu veux le faire du jour au lendemain en voulant prendre une super photo pour Instagram et épater la galerie, tu as plus de chance de chuter mortellement que de profiter des likes que tu auras…

Autre exemple : sur Strava ou autre réseaux, tu vois un gars lambda, qui te ressemble un peu, même type de profil, qui pète une perf incroyable avec un petit commentaire du genre « ça fait du bien cette petite sortie…» ou dans le style, pose toi les bonnes questions avant de vouloir faire pareil et surtout faire une connerie : Est-ce qu’il n’aurait pas un peu romancé les datas ? Est-ce que lendemain il ne boite pas à cause des courbatures et qu’il ne courra plus pendant deux semaines ou bien pire, est ce qu’il ne s’est pas blessé ?… Toutes ces infos-là, tu comprends bien que le gars ne les partagera pas car lui ne veut juste que de la reconnaissance. Son narcissisme le poussera à cacher la vérité voire à mentir uniquement dans le but d’attirer l’attention.

 

POURQUOI JE NE PUBLIE QUASIMENT PAS MES SÉANCES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ?

Lorsque j’ai créé PASSION TRAIL en 2018, c’était réellement un challenge car pour le réussir je devais réaliser des tâches qui étaient loin d’être facile pour moi. Me mettre en premier plan, parler à une caméra, partager sur les réseaux sociaux… j’ai déjà du mal à avoir le reflex à prendre des photos de ma propre famille alors tu peux imaginer pour les réseaux sociaux. Aujourd’hui j’ai énormément progressé dans ce sens mais je ne suis et ne serai, je pense, jamais à l’aise avec cet exercice. Si on devait reprendre le questionnaire évoquer au début, en ce qui me concerne je suis une personne motivée par le dépassement de soi, je n’attends aucune reconnaissance particulière de qui que ce soit et ma satisfaction est avant tout personnelle.

En fait le but premier de PASSION TRAIL comme je l’expliquais en intro sur le site et la chaine YouTube, c’était de partager mon apprentissage de trailer avec mon approche de préparateur physique et pour ce faire j’ai donc utilisé l’outil le plus puissant que nous avons à disposition aujourd’hui, à savoir les réseaux sociaux. Mais avant de me lancer concrètement, j’avais établi tout de même un plan et quelques règles qui allaient m’aider à avancer de façon structuré, régulière tout en mettant les chances de mon côté. J’ai donc pensé à la présentation, au format des vidéos, au design, et bien sûr à l’image que je renverrai. Dans ce projet j’ai tenu absolument à me préserver tant que possible des dérives qu’une éventuelle exposition pourrait avoir sur les réseaux sociaux. Finalement j’ai décidé de rester fidèle à ma personnalité sur ce point-là, c’est-à-dire, rester discret.

Je tiens tout de même à préciser que si je ne publie quasiment pas mes séances aujourd’hui sur les réseaux, ce n’est pas parce que je veux cacher mon niveau pour ne pas être railler ou autre car étant donné mon caractère, autant dire que je m’en foutrais complètement. Et puis d’ailleurs, en ce qui concerne mon niveau, je peux te dire qu’il n’a vraiment rien d’exceptionnel ! Au final, mon souhait était juste d’influencer la personne qui allait regarder Passion Trail uniquement par le contenu que j’allais y apporter et uniquement cela.

Depuis quelques temps je publie sur mes stories Instagram et Facebook le récapitulatif de certaines de mes séances visant à me préparer pour le Marathon du Mont Blanc mais tout cela sans vraiment entrer dans le détail des données. Même dans ce contexte j’essaie de divulguer l’essentiel sans être focaliser sur les chiffres. De toute façon rendez-vous le jour de l’épreuve pour voir ce que ces mois de préparation auront donné.

Exemples de séances que l’on peut visionner sur mes stories archivées Instagram

 

QUELS RÉSEAUX J’UTILISE ?

Aujourd’hui j’utilise des réseaux sociaux classiques pour communiquer : Facebook, Instagram et bien sûr YouTube. Toutes mes activités sprotives sont synchronisées sur mon appli Suunto et Training Peaks que j’utilise pour ma préparation cela dit, bien que mon compte Strava soit activé, je ne l’utilise jamais donc ne t’étonne pas si je ne donne pas suite aux demandes. d’abonnement

 

 

 


 

CONCLUSION

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